Avec Paul Blanqué, venez flâner dans le monde asiatique, errer dans le grand Himalaya, parcourir les sentiers à la recherche des rencontres et du partage.
Hommage aux poètes : À toutes les femmes qu’on aime
Raphaël au service. Pour honorer l'âme des poètes, heureusement pas tous disparus, l’Association Plumes à Connaître s'y est mise à voix multiples. La guitare de Raphaël Di Maïo a fait le reste...
Pour contactez Raphaël Di Maïo: Tel : 06 08 49 92 75 Ou par courriel : [ semellesdevent.net ]
L'APAC cherche à provoquer le plus possible des rencontres avec le public, avec des auteurs, des chanteurs, des poètes... » Sa présidente, Geneviève Kormann, est au service du verbe comme à la rizière la repiqueuse opiniâtre. À la moisson du Printemps des Poètes, l'Association Plumes à Connaître s'était déjà illustrée, deux semaines auparavant, par son mur aux mots d'amour. Opération réussie qu'elle a prologée samedi à la librairie Hisler-Even, d'un après-midi dédié à de très beaux textes d’amour. Pas seulement clamés mais aussi chantés. «Voici des fruits, des fleurs, des feuilles et des branches / Et puis voici mon cœur qui ne bat que pour vous / Ne le déchirez pas avec vos deux mains blanches / Et qu'à vos yeux si beaux l'humble présent soit doux. »
Sur le « Green » d'un Verlaine au ventre creux, a été offert à la petite assistance toute ouïe, le juste ton élégiatique (mélange de douleur et de tristesse) qui lui seyait. Sur un Apollinaire pas encore trépané, épris de Louise de Coligny Chatillon, dite Lou, on a posé une voix brûlante : « Si tu te courbes Ardeur comme une flamme au vent / Des atteintes du feu jamais rien n'est décevant / je flambe dans ta flamme 'et suis de ton amour / Le phénix qui se meurt et renaît chaque jour ». Mais c'est Raphaël De Maïo qui a habillé par des chants savoureux ces instants de petits bonheurs. Ce Messin a fait honneur à des auteurs tels que Julos Beaucarne, Frédéric Mey, Alain Aurenche... et Brassens, bien entendu. Car Raphaël Di Maïo en est un des plus endurants connaisseurs. L’œuvre immense du Sétois est un dédale où Monsieur Di Maïo se balade tout à son aise. Si Brassens était une science il en serait un « brassensinologue » patenté. Prenez « Les Passantes», Raphaël nous apprend à leur sujet que ce texte magnifiquement caressé par l'arpège du grand Georges était, en réalité, d'un illustre inconnu, un certain Antoine Pol. Brassens en avait découvert le feuillet sur les quais de Seine. Bien des années plus tard, en 1970, il se mit à la recherche de l'anonyme et talentueux auteur. Quand il fut enfin retrouvé, le malheureux était déjà mort... « Je préfère faire découvrir Brassens que de le chanter à des puristes, confie Raphaël Di Maïo, je l'ai fait d'ailleurs à travers le monde, en Bulgarie et même en Indonésie ! .... ». De cette passion, il a par ailleurs tiré un album, avec guitares et contrebasse, enregistré en public et salué par André Tillieu, fidèle des fidèles de Georges Brassens. Quelque chose de simple et d'intimiste en apparence. Mais rien ne sera jamais simple avec Brassens, car bien au-delà des « poum papourn » de sa populaire rythmique se cisèleront toujours des arabesques de mots et de notes à nous emplir éternellement l'âme et le cœur. À noter que Raphaël Di Maïo s'illustrera dans un spectacle théâtral entièrement consacré à l’œuvre du père de Brave Margot les 24, 25 et 26 mai prochains au centre Pablo-Picasso de Blénod-lès-Pont-à-Mousson. Source : Le Républicain Lorrain 17 Mars 07